1. |
ARCANE 99
04:25
|
|||
ARCANE 99
Si en secret tu m’avais dit un jour
« Je ne vais pas aussi bien qu’on le croit »
J’aurais pu être celui qui fait rire, mal imiter les accents
Je te retrouve ici en souterrain
Assis en face, presque fantôme
J’aurais pu trouver ça étrange ou divin, et me méfier des ombres
Illuminer les arcanes
Je t’ai trouvé sans chercher
A bord de la ligne 99
Tu sors à la prochaine, je reste un peu
J’ai des choses à dire au temps précieux
Tu marches, te retournes comme sur la photo
Demain tu sais, je dois me lever tôt
Illuminer les arcanes
Je t’ai trouvé sans chercher
A bord de la ligne 99
Je t’ai trouvé trop rapide
|
||||
2. |
NI PLUIES NI RIENS
02:41
|
|||
NI PLUIES NI RIENS
Je ne pouvais pas m’allonger sous l’épouvante de vos yeux
Au second coup j’ai compris ; j’aurais dû me taire un peu
Sans même m’avertir la vie me quitte
Aux premières loges je vois défiler la ville
Ne tomberont plus sur moi ni pluies ni riens
Les journaux me prêtent une page, du mérite et de l’audace
Si la mort c’est du courage, je veux bien laisser ma place
La place qui maintenant porte mon nom
Aux premières loges je vois défiler les lions
Ne tomberont plus sur moi ni pluies ni riens
|
||||
3. |
EN CORSAIRE
05:11
|
|||
EN CORSAIRE
Rien n’est impossible me disaient de braves gens
Dans tous les mensonges il y a du vrai dedans
Pourquoi faut-il que la mort me déguise
A chaque instant où je peux lâcher prise ?
Un jour tu m’as dit : je préfère l’océan
Qui cache les épaves de son poids de géant
Pourquoi faut-il que la mer me déguise
A chaque instant où je vais lâcher prise ?
En corsaire, je n’ai plus peur du tout
D’une longue vue un relief
Pas mal d’imbéciles font des courants d’air froid
Dans le dos ils soufflent un vent qui gonfle mes voiles
Pourquoi faut-il que le mal les déguise
A chaque instant où l’on va lâcher prise ?
En corsaire, je n’ai plus peur du tout
Je suis plus fort que tout
D’une longue vue un relief
|
||||
4. |
KELLY CAPWELL
04:09
|
|||
KELLY CAPWELL
Aujourd'hui, je crois, je ne suis rien
Plus rien d'autre qu'un être immense
Aucune villa sous un soleil radieux et pourtant
C’est sur moi qu’elle a collé ses yeux
C'est embêtant je ne veux pas vexer Kelly,
Kelly Capwell.-
Même si je fais deviens n'importe quoi
Elle finit toujours par me trouver beau
Espérons alors qu'elle me pardonnera
C’est vrai… le Pacifique sans moi n'est que de l'eau
Ça fait maintenant des années qu'elle me court après,
Kelly Capwell.-
Endormie je t’ai si souvent regardée
Je crois à travers la télé
Aujourd’hui Kelly, on peut faire de grandes choses
Marcher jusqu’au Jardin des Roses
Je viendrai un jour cueillir ses pensées
Celle qui crevait l’écran de ma cité
Si je me penche encore une fois au bord des fenêtres,
Infinie Kelly.-
Endormie tu m’as si souvent regardé
Au point de te faire des idées…
|
||||
5. |
BÉZIERS
04:16
|
|||
6. |
LA NUIT REMUE
04:23
|
|||
LA NUIT REMUE
Quelle est cette ville qui nous rend fragile ?
Le jour se lève, fait semblant de se lever
Tous les instants où il a plu
Nous nous sommes retrouvés
Dans le même chaos
C’est net sur la vidéo
La nuit remue en chacun de nous
Au moins elle c’est sûr
On se le dit souvent : l’océan n’est qu’à 8 heures de train
1, 2, 3 Soleil ! T’as bougé, le brouillard
S’engage pour nous tuer
Il y a sans doute des gens qui ne t’aimeront pas
D’autres bien pires encore, se contenteront de toi
La nuit remue en chacun de nous
Au moins elle c’est sûr
Quelle est cette ville qui nous rend fragile ?
Le jour se lève, fait semblant de se lever
Tous les instants où il a plu
Ce n’était pas si grave
La brume du dehors nous fabriquait un décor
|
||||
7. |
HORS-PISTE
03:27
|
|||
HORS-PISTE
Ma maison assoit les ruines
D’une triste d’histoire où l’on meurt de travers
Qu’est-ce que fabrique mon corps dans l’éphémère !?
Je ne veux pas prendre d’itinéraires banalisés
De drôles d’oiseaux veulent m’apprendre à voler
Non merci bien, je resterai hors piste
On m’explique la conjoncture économique du présent de travers
Cette crise ne choque plus que de sombres mouettes
Tant elle ressemble à la dernière
Et puis l’amour au moins lui est réel
Qu’est-ce qu’on a froid dans cette maison, mais non sans joie
La banquise s’effondre au loin
Paris sous l’eau s’effacera et tu pleurs
Pour une fois que tu oses larmes en couleurs
Tes souvenirs sont comme un moteur
Nostalgie du futur un jour peut-être
On verra naître des traces de vie hors-piste
|
||||
8. |
DU CIEL
03:13
|
|||
DU CIEL
Dès lors qu’on lui a tenu des promesses, des vraies
A quoi bon douter encore, se perdre
Du ciel je l’ai cru radieuse, sereine
Dehors pour que se mette à pousser, on sème
Au vent magique toutes les saisons s’enchaînent
Du ciel j’ai cru voir grandir un spectre
A peine éclose et plus rien ne lui ressemble
Dans sa tête elle n’a qu’une idée, elle tremble
Du ciel je l’ai vue tomber, se rendre
|
||||
9. |
BALADE AVEC PERRINE
03:22
|
|||
BALLADE AVEC PERRINE
Dehors est presque éteint
J’ai peur, j’attends demain
Lorsque dans la forêt on ira mieux
Les feuilles sont comme nous
Elles tombent de haut c’est fou
Sa voix nous manque puisqu’on l’entend au loin
Chaque pas est mystérieux
Quel surprenant adieu !
La pierre de Laitre est différente depuis
J’aimerais que ce chemin
Nous emmène autre part
Lui dire à quel point je le trouvais beau
|
||||
10. |
LA MASSE DE VIDE
04:43
|
|||
LA MASSE DE VIDE
Le temps-éclair, il me foudroie
C’est une première sans toi
La rue m’emmène au cinéma
Ce n’est pas un drame cette fois
Saturne est là, et me guette alors
On dirait qu’il me serre trop fort
On dirait qu’il me serre
On dirait…
Je plongerais bien dans un grand livre
Pour m’abriter (écarter) du vent
Le vide ne manque pas d’air on dirait
Que tous les éclats sont empiriques
Lorsque (quand) le monde entier devient drapeau
Saturne est là, et me guette alors
On dirait qu’il me serre trop fort
On dirait qu’il me serre
On dirait…
Saturne est là qui me guette encore
Je sens bien qu’il me serre trop fort
Je sais bien qu’il me serre
Je le sais…
|
Streaming and Download help
If you like NI PLUIES NI RIENS, you may also like:
Bandcamp Daily your guide to the world of Bandcamp